mercredi 8 janvier 2014

Compte rendu de la réunion du 14 mars 2013



La réunion débute par un tour de table où chaque participant se présente en fonction des ses compétences en mammalogie.

Benjamin présente ensuite le contexte et les raisons pour lesquelles il est utile de faire un nouvel atlas :
• le 1er atlas date de 1991, il est donc nécessaire de le mettre à jour. En effet aujourd’hui les méthodes d’inventaires sont plus poussées (exemple : acoustique pour les chiroptères) et la bibliographie est mieux renseignée,
• les départements limitrophes du Maine-et-Loire ont un atlas des mammifères en cours de réalisation ou réalisé (hormis la Sarthe),
• la mise en place de différentes bases de données en ligne est intéressante puisqu’elle facilite leurs saisies,
• la SFEPM (Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères) est actuellement en train de relancer l’atlas national des mammifères (1er atlas date de 1984). Le lancement de l’atlas des mammifères de Maine-et-Loire tombe donc à point nommé pour ce futur atlas national,
• l’atlas nous permettra d’améliorer nos connaissances sur les espèces du territoire.

Suite à la présentation du contexte, Jean-Do nous présente les cartes de répartition de chaque espèce. Les cartes sont issus des données intégrées dans la base de la LPO « Faune-Anjou ». Elles sont présentées à la maille 10*10.
La présentation de ces cartes a soulevé plusieurs questions :
-          quel maillage utilise-t-on ?
-          qui coordonne quel groupe, quelle espèce ?
-          comment faisons-nous pour inventorier les carnivores « types » fouine, belette… ?
-          mettons-nous en place des protocoles en fonction des espèces ?
-          les données seront-elles quantitatives ou qualitatives ?
-         

La suite de la réunion a donc été riche en échange afin de répondre à toutes ces questions.

Quel maillage utilise-t-on ?
Le maillage 5*5 sera utilisé. Ceci-dit en fonction des espèces d’autres méthodes seront utilisées. Par exemple pour les mammifères semi-aquatiques on pratiquera la coloration de tronçons des cours d’eau ; pour les micromammifères, des pointages seront prétiqué. Ces points seront à définir plus en détail lors d’une  prochaine réunion.

Quels types de données souhaitons-nous avoir : quantitatives ou qualitatives ?
Cela se fera en fonction des espèces inventoriées. En effet pour certaines d’entres-elles il est tout à fait possible de dégager une tendance des populations fiables (ex : Grand murin, Grand Rhinolophe…).
Des protocoles seront mis en place en fonction des espèces pour dégager cela (ex : Blaireau, Loutre, Castor…). Ce point sera également à débattre lors d’une prochaine réunion.*
Par ailleurs pour certains groupes nous tenterons de mettre en place une opération de « sciences participatives », c'est-à-dire que nous ferons appel à la population pour nous transmettre la transmission de données de mammifères (ex : mammifères des jardins, Gliridés…)

Qui coordonne les groupes / espèces ?
Il a été décidé qu’en ce qui concerne les chiroptères, les coordinateurs seront Benjamin Même-Lafond, pour la reconnaissance « à vue » et Pascal Bellion pour l’acoustique.
En ce qui concerne les autres groupes, les personnes souhaitant coordonner un groupe d’espèce ou une espèce, doivent remplir le tableau joint en annexe.

Où stocker les données ?
Deux bases de données existent sur le territoire : base de données de la  LPO - Faune Anjou et base du CPIE Loire et Mauges. Chaque donnée de mammifères devra être entrée sur l’une ou l’autre des deux bases. A chacun de choisir celle qu’il préfère. L’essentiel est de stocker les données sur une base afin que celles-ci ne soient pas perdues.
Pour accéder aux bases, suivre les liens suivants :


Où trouver les données historiques ?
Toutes les données historiques sont mentionnées dans le premier Atlas.

Avec quelles structures devons-nous travailler ?
ONCFS, le CORELA, le Parc Loire Anjou Touraine…
Il faudra également voir qui prendra contact avec les piégeurs pour les données de carnivores notamment mais aussi avec les dératiseurs pour les éventuelles données de Rat noir.

La durée de l’Atlas ?
Les données seront prise en compte dès 2008 et ce jusqu’en 2017. Afin que l’Atlas paraisse 2018. Il sera pris en charge par Les Naturalistes Angevins.
En ce qui concerne l’état d’avancement de l’atlas, des cartes de répartition des espèces seront envoyées tous les six mois sur la liste de discussion des Naturalistes Angevins.

Coordinateurs généraux de l’Atlas ?
Il a été décidé de créer un groupe restreint afin de coordonner l’atlas. Les coordinateurs sont les personnes suivantes :
Benjamin Même-Lafond
Edouard Beslot
Nicolas Rochard
Patrice Pailley
Jean-Do Vrignault
Bruno Gaudemer
Tiphaine Heugas



Premières idées d’inventaires / de protocoles  par espèces (ceci sera à définir au cours de prochaines réunions)

Hérisson : mettre en place un protocole pour le suivi de la mortalité routière ?
Muscardin : mise en place de nichoirs dans les secteurs potentiellement favorables à l’espèce ?
Micromammifères : avoir un minimum de 1000 proies par site pour avoir une bonne idée de la population d’un secteur.
Mammifère semi-aquatique : mise en place d’un protocole de suivi des cours d’eau (ex : prospecter 600m de berge ?)
Blaireau : suivi scientifique des blaireautières (cf. avec le GMB pour le protocole mis en place en Bretagne)