mercredi 8 janvier 2014

Compte rendu de la réunion du 17 avril 2013



La réunion débute par la détermination des coordinateurs par groupes / par espèces. En voici la liste :

Chiroptères : Benjamin Même-Lafond, Pascal Bellion et Loïc Bellion.
Mammifères semi aquatiques : Tiphaine Heugas 
Mustélidés : Nicolas Rochard, Marc Bellion et Ludovic Thomas (aide potentielle par Patrice Pailley)
Genette : André Robert et Jacques Lemore
Loutre : Jean-Do Vrignault et Tiphaine Heugas
Castor : Bruno Gaudemer et François Grangeard
Micromammifères : Patrice Pailley
 
Le rôle des coordinateurs sera :
-          d’organiser des sessions de formations,
-          de re-motiver les troupes,
-          de vérifier les données concernant leur groupe d’espèces.  
 
Données et cartographie : en pratique ? 
·               Jean-Do réactualisera les cartes par espèces tous les six mois
·            Réflexion sur la création d’une convention entre l’ONCFS et les Naturalistes Angevins pour échanger les données de mammifères
·            Tiphaine se charge de prendre contact avec le FDGDON, la fédération de la chasse et l’association des piégeurs afin de pouvoir éventuellement récupérer leurs données de mammifères.

Communication ?
·               Tiphaine et Pascal se chargent de contacter le Groupe Mammalogique Breton afin de savoir s’il nous est possible d’utiliser leur document de communication (carnet d’identication…)
·               Les documents produits par les Naturalistes Angevins seront diffusés sur le site internet de l’association (coordinateurs par groupe, clé d’identification, doc d’informations…) si cela est possible
·               La liste de discussion des Naturalistes Angevins sera utilisée pour diffuser toutes les informations de l’atlas
·               Création d’un groupe de travail « communication »
 
Les protocoles ? 
·               Les mustélidés :
-          Apprendre à déterminer les indices de présence,
-          Utilisation de pièges photographiques,
-          Contact avec les piègeurs,
-          Mortalité routière (bien communiquer sur l’apport de photo pour identifier les espèces). 
Pour ce groupe les coordinateurs devront se retrouver pour poser le cadre des indices de présence validés ou non (empreintes, fèces…)

·               Genette :
-          Se concentrer sur les milieux et les crottiers,
-          Vérification des données historiques. Si pas de présence de crottiers sur les anciens sites de présence, pose d’un piège photo pour constater ou non le passage de la Genette.

·               Blaireau :
 Ici il conviendra d’aller au-delà de la simple présence / absence de l’espèce.
Lorsqu’une blaireautière sera trouvée, il faudra comptabiliser le nombre de gueules actives. Par ailleurs, dans un premier temps, nous prendrons les données anciennes de blaireautières pour vérifier si oui ou non elles sont toujours existantes.
A voir avec le Groupe Mammalogique Breton pour mettre en place leur protocole « Blaireau » en Maine-et-Loire.

·               Mammifères semi-aquatiques :
Le protocole sera le même que celui du groupe mammalogique breton (à savoir parcourir 600 m de berge et noter tout ce que l’on voit). Toutefois pour notre territoire il conviendra de faire un passage tous les six mois sur un même cours d’eau, afin de repérer les fronts de recolonisation de la Loutre.

·               Castor :
Le protocole sera le même que celui de l’ONCFS (Cf. PJ). Il conviendra ici de noter le nombre de familles afin de valider de manière certaine la présence de l’animal.

·               Campagnol amphibie :
Le protocole sera la même que celui de la SFEPM.

·               Crossope aquatique :
Voir avec le GMB ou le GMN si l’utilisation de piège à crottes est efficace.

ATTENTION : Le suivi du protocole "Castor" n'empêche pas de relever la présence du Campagnol amphibie ou de la Crossope aquatique dans la cadre du protocole mammifère semi-aquatique. 

·               Chiroptères :
Tout comme le blaireau, il convient ici d’aller plus loin que le simple  « présence / absence ».  Pour ce taxon les éléments suivants seront analysés :
-          la répartition des espèces,
-          un code de reproduction : repro certaines, possible, probable (Attention : il faudra bien communiquer sur ce point afin que tous les observateurs mettent un code de reproduction),
-          une carte des habitats favorables pour les Noctules à établir et à transférer aux chiroptérologues du département en n'oubliant pas les anciennes colonies connues de ces espèces, arbres favorables à prospecter (vieux platanes, chênes), et les prospections négatives. Pour les espèces de Noctules, leur détectabilité est d'autant aisée que  leurs cris sociaux sont audibles sans détecteur.
-          l’acoustique, par l’utilisation d’enregistreurs passifs principalement qui permettent de récolter un grand nombre de données.
-          réaliser un protocole spécifique aux villages pour orienter les recherches de colonies au crépuscule ou à l’aube ? (commentaire perso Pascal)

·               Les Gliridés :
-          Ramassage de noisettes et merises pour trouver le Muscardin. Envoie au GMB pour vérification,
-          Quand il n’y a pas de noisetier, pose de nichoir à Muscardin,
-          Recherche de nid,
-          Voir auprès des dératiseurs.

·               Les Micromammifères :
-          recherche et analyse de pelotes de réjections,
-          Formation à réaliser,
-          Voir avec le GMB si l’appel auprès des particuliers pour la récolte des pelotes est facile.

Identification Rat noir : compter le nombre d’anneaux sur la queue.

Prochaines réunions :
-          Groupe communication
Réunion entre les coordinateurs des groupes pour mettre en place les protocoles.