mercredi 18 février 2015

Atlas : les 10 espèces communes

Dans le cadre de l'atlas des mammifères de Maine-et-Loire Atlas des Mammifères de Maine-et-Loire, l'une des façons simples de participer est de faire remonter de la donnée de mammifères commun et plutôt faciles à déterminer. Cette dimension sera l'un des moyens que nous nous sommes fixés pour quantifier l'effort de prospection, avec pour objectif en 2018 d'avoir 90% des 349 mailles (5km par 5km) avec au moins 9 des 10 espèces les plus "communes". C'est ambitieux, mais réalisable ! Certaines cartes sont même déjà quasi complètes !

La présente saison de fin d'hiver se prête bien à la remontée de donnée pour certaines espèces, je propose en complément quelques indications (pour rappel, la carte globale est là : Carte synthèse 10 Mam communs et faciles et les cartes par espèce sont téléchargeables là Atlas des Mammifères de Maine-et-Loire: Pré Atlas à fin 2014

- Hérisson : Le réveil printanier sera l'occasion de noter les mortalités routières, surtout dans le nord-est du département, un peu dans le segréen et sur les franges du département : avis à ceux qui font de la route, regardez bien aux entrées de bourg !

- Taupe : Les taupinières sont faciles à voir dans les champs, les jardins ou les bois. Le sud Loire est déjà complet, restent qq mailles du segréen et baugeois : challenge 100% des mailles ?

- Renard : en 1ère approche, les observations de nuit et les cadavres routiers, pour les plus habitués les odeurs voire les empreintes. Des trous à boucher un peu partout...

- Fouine : Là, c'est du cadavre routier principalement. Sans se mettre en danger, ne pas hésiter à s'arrêter et à regarder les critères ou à prendre des photos sous tous les angles, il est tellement dommage de voir toutes ses Martres/Fouines qui ne serviront pas à l'atlas... Presque la moitié du département reste à couvrir tous azimuts.

- Blaireau : Un cadavre routier par ci, un groupe de terrier par là, et les empreintes de ce petit ours sont même très faciles à reconnaitre. Gros boulot à faire dans le quart segréen !

- Chevreuil : Facile à voir en lisière à la tombée de la nuit, les empreintes se reconnaissent très bien aussi dans les coulées, bord de champs boueux, chemin forestier... Mailles vides dans le vihersois, et l'extrême nord-ouest du département

- Lièvre : Hors période de chasse, il se montre bien dans les champs ou au détour de chemins. Parcourir la campagne en fin de journée ou début de nuit permet souvent de le rencontrer, par exemple en voiture. Le segréen est encore largement sous-prospecté en la matière.

- Lapin : Les petits tas de crottes avec gratis et terriers sur les talus sont assez typiques, dans la campagne mais surtout dans les friches, vignes, bâtiments industriels abandonnés. Segréen et baugeois sont les zones principales à prospecter.

- Écureuil : Souvent victime de la circulation dans les bourgs un peu boisés, les indices peuvent être assez typiques (pommes de pin effilochées, noisettes fendues, réseau de nids arboricole...) et les témoignages sont bons à prendre. Beaucoup de trous dans le vihersois, l'ouest du segréen et le nord du baugeois.

- Ragondin : Les crottes allongées et vertes parfois en chapelet sont typiques, bien que les empreintes soient également souvent visibles dans la vase. L’individu est également peu farouche le plus souvent et parfois écrasé à proximité des lieux humides. À rechercher près des plans d'eau de toute taille, et des cours d'eau. La moitié nord du segréen et quasi tout le baugeois restent à couvrir !

Et globalement ? Et bien sans surprise le segréen héberge les mailles les moins complètes, le nord et l'est du baugeois également. C'est donc par là-bas qu'il faut aller pour optimiser les déplacements !

Benjamin Même-Lafond

jeudi 12 février 2015

Prospection Castor et Loutre sur le Loir

Ce 12 février nous sommes 2 équipes en canoës sur le Loir dont des personnes de la Direction Départementale des Territoires et de l'ONCFS. L'équipe 1 de 5 personnes avec 3 canoës explore le parcours La-Flèche/Lézigné. L'équipe 2 avec 4 personnes et 2 canoës fait Lézigné/Seiches. Pour cette seconde équipe, la moitié des effectifs est portée manquante après quelques centaines de mètres. Un bain dans le Loir avec zéro degré dans l'air... difficile de continuer dans ces conditions, surtout quand la tenue de rechange est aussi trempée ! Mais, requinqués après une douche et une boisson chaudes, ils rejoignent les autres pour pique-niquer et repartent l'après-midi.
Sur l'ensemble du trajet, les coupes, réfectoires et terriers-huttes de castor se succèdent en fonction des implantations familiales (4 familles pour l'équipe La Flèche/Lézigné, sur ce secteur, le Castor est probablement au maximum des capacités d'implantation et 3 familles pour l'équipe Lézigné/Seiches).
Et, surprise espérée, l'équipe 1 trouve 3 secteurs avec des épreintes de Loutre. Parfois très discrètes mais incontestablement des indices de Loutre sur l'amont et l'aval de Durtal.
Sauf pour les deux personnes trempées le matin, ce fut une bonne journée de prospection et quelques mailles bouchées pour l'Atlas en cours (4 pour le Castor et 3 pour la Loutre).
En avril, une seconde expédition est prévue en amont sur les terres sarthoises de la Chapelle aux Choux à La Flèche. Si l'aventure vous intéresse, n'hésitez pas à nous contacter, d’autant plus que les températures seront plus clémentes à cette date...
Tronc écorcé et début d'abattage

Terrier-hutte avec ajout récent de bois et de boue

Abattage d'un tronc sur une ile

Début d'abattage sur un gros tronc

Terrier-hutte avec recharges récentes

Encore quelques coups de dents et ce peuplier devrait tomber...

Épreinte fraîche de Loutre